D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

mardi 30 août 2011

Péninsule de Guajirá - Colombie, Région Guajirá (Côte caraïbe), Août 2011


Vraiment pas déçu de ce périple. Sans savoir, je craignais un peu de faire de la route et de la piste pour trouver des paysages similaires au parque Tayrona, en moins bien peut-être - la barre était haute. Pas du tout. C'est l'avantage de ne rien lire au préalable sur ce qu'on va voir : la surprise - espèce en voie de disparition? Et l'intensité émotionnelle de la découverte, puisqu'on ne s'est pas fait d'image dans la tête. Pareil quand on va voir un film, quand on lit un livre... quand on rencontre des gens. Mieux vaut ne rien savoir à l'avance. Le risque, aussi infime soit-il, est le prix de la surprise et de l'émotion - et coûte la déroute aussi parfois, mais c'est le prix à payer. Blablabla.

Le changement est une fois de plus radical. A Tayrona, c'était la jungle à la mer, ce sont maintenant des paysages désertiques, toujours sur fonds marins. Tayrona sonnait amazonien, Guajirá sonne africain. Non seulement les paysages mais aussi les habitants. Ici on est sur le territoire de la communauté Wayüu, de couleur noire.

2 jours sans électricité, à dormir dehors dans des chinchoros (hamacs "de luxe", plus grands et de tissu très doux lorsqu'ils sont faits-main). 2 jours sans eau courante, ce qui est nouveau. On apprécie le calme et la situation de notre squat', seuls face à la mer. Mais aussi la "douche" au seau d'eau (douce!) 2 jours plus tard, de retour au village du Cabo de la vela. On a transpiré et retranspiré, on s'est baigné et rebaigné, on s'est ensalé et ensablé, et nos cheveux ne font plus qu'un. A nous 4 on doit bien laisser quelques kilos de sable, de sel et de crasse dans les canalisations. Mais ça valait vraiment le coup et le détour.

Naroa et Ainhoa, les 2 bagnoles espasques, ou basques espagnoles, sont aussi sympas que leur compatriote Mikel, que je connaissais un peu du parc Tayrona. On cohabite bien et simplement. C'est pas chiant, au contraire. Les plaisirs du groupe sans les contraintes, durant les 3 jours passés ensemble. Salut à vous et merci pour l'agréable compagnie.

Et puis l'assiette de langouste au retour de la plage du Pilón, c'était magnifique. La langouste et cette plage. Magnifiques.


Ici Radio Pik-Pik en direct des Caraïbes! À vous Paris!!! (Et ailleurs)





Sur la route

A Uribia, avant d'embarquer à l'arrière du pick-up



Les 3 compères du pays basque espagnol, et une habitante de la péninsule et sa fille


Prises à l'arrache depuis la benne du pick-up, entre 2 bosses, 2 cartons ou 2 épaules, les photos ne sont ni droites ni nettes, mais elles témoignent de la surprenante évolution du paysage depuis le parque Tayrona. 












En arrivant au Cabo de la Vela (sur la plage comme dans le Paris-Dakar! Ou le Buenos Aires-Lima)





Notre squat', à quelques kilomètres du village du Cabo de la Vela








Au petit matin (5h-5h30)



Les p'tits pêcheurs de langoustes (vers 6h)








Ça devait finir comme ça...



Plage "El Pilón"













Devenue déserte passé midi



"Al faro"












Quelques panoramiques de la péninsule, au risque d'être répétitif






















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