D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

mercredi 25 décembre 2019

Daddy's Suite - Costa Rica, volcan Irazú et sud Caraïbe, septembre 2019


Retour à la maison et une pause s'impose. Sel, sueur, sable et humidité ont colonisé l'ensemble de nos fringues. La lessive crie famine et nos valises au secours avec tout ce linge nauséabond. Alors on leur donne de l'air et on fait ronronner la machine toute la journée, en reniant un rien nos principes hautement écologiques, forçant d'un doigt la dose de détergent je l'avoue et ne m'en repends pas vu la crasse en jeu. Radiopikpik n'émet heureusement pas les odeurs, chance à vous.

On avait aussi tout bonnement besoin de sommeil et envie d'être peinards à la maison, avant de reprendre la route dans le sens opposé.

Deux bonnes nuits, des bons petits plats et trois grosses lessives plus tard, le temps pour Stef de nous dégoter sur internet une jolie casita en bois de style caribéen, à 100 mètres de la plage et pas chère, nous voici repartis en direction de la côte Caraïbe au sud-est du pays, non loin de la frontière du Panamá. On décide de passer par la vallée de Turrialba et de faire étape au volcan Irazú, à 35 kms à vol d'oiseau de la maison, 70 par la route et... 2h30 de conduite. Intense.
   












































 

























On arrive à destination et la petite casita qu'on avait louée doit être occupée puisqu'on nous installe directement dans la grande maison. Soit, on va pas faire les goujats. D'autant que l'immense salle-cuisine complètement ouverte, au style caribéen et joliment meublée, s'avère bien agréable lorsque la pluie dissuade de toute sortie.

De fait. Deux jours de beau deux jours de seaux, d'eau. C'est le lot des Caraïbes, la région la plus arrosée du pays, et aussi la plus luxuriante et sauvage.

Ces jours-là, on en profite pour traîner un peu dans le hamac, dans un bouquin, un jeu de société, dans la cuisine et aux fourneaux pour le plaisir des papilles, ou sur la plage quand ça se calme. De là on assiste à un feu d'artifice naturel au sens propre, des éclairs dans le ciel en mode orgie parisienne, que tous les millions du 14 juillet ne sauront inventer ni même reproduire. Orgie caribéenne, seuls au monde ou presque. Orgie silencieuse, quand ça pétarade de toute part sur la mer à l'horizon. Un stroboscope naturel et la discothèque dans le ciel, sans les relous ni les poufs. L'orgie électrique dans le plus grand calme.

Ces jours-là on profite aussi tout simplement de l'atmosphère bien particulière d'une saison des pluies en milieu tropical.

Le reste du temps on explore les environs et le parc Cahuita depuis Puerto Vargas, partie magnifique et souvent désertée.





































































































































































































































































This is the end. 

Et il n'y aura pas de suite genre Le Retour du Jedi, seulement celui du père. Un mercredi.





À mes compagnons de route.