D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

lundi 9 décembre 2019

Voyage en paternel - Costa Rica, région Guanacaste, août 2019


Champagne !!! Et cette fois-ci ce n'est pas qu'une expression c'est du concret : il est là sous nos yeux, frais, pétillant, prêt à péter et à mousser. Momo, le paternel. Svelte silhouette en dépit d'la bouteille.

Premiers pas en Amérique latine pour ce voyageur-randonneur increvable. Si j'avais été poète j'aurais dit le pneu qu'a toujours rêvé d'inventer Michelin. Je ne suis qu'un émetteur radio amateur et très intermittent, plutôt inter-quart-temps et même pas du spectacle, donc voyageur-randonneur increvable. Qu'on retrouve dans une forme d'adolescent à faire pâlir notre jeunesse en rando, et bien émerveillé du monde, des paysages dépaysants et des rencontres dépaysantes qui s'offrent à nous durant ces trois semaines.

Première visite depuis mon installation au Pérou en 2008. Il était temps de rallier les continents semble-t-il. Et de faire taire un peu les années à distance qui hurlent dans mon dos. Temps enfin de boire le présent à pleines bulles. Alors Champagne !!!










Après 5 jours pépères à la maison, le temps de finir la semaine de boulot, de se retrouver et de déguster - descendre ? dégommer ? - quelques bons produits venus de France, on loue une voiture pour 2 semaines et un petit tour du pays. Il faut faire des choix alors on cible l'extrême nord-ouest pour la première semaine et l'extrême sud-est pour la 2ème, ce qui ne fait pas très loin en somme. Un espèce de Brest - Le Havre par la départementale, en plus montagneux, plus tropical et moins alcoolique.

Du golfe de Papagayo sur la côte pacifique à Puerto Viejo de Talamanca sur la côte caraïbe, en passant par la vallée du volcan Miravalles, les terres isolées à la frontière du Nicaragua - dernières collines donnant sur le lac Cocibolca - et le cratère du volcan Irazu.



1ère étape : Finca Mei Tai et environs, près du volcan Miravalles.

Le premier "hôtel" visité au Costa Rica, où je m'étais promis de retourner en prenant le temps d'y dormir 2 nuits minimum. Pour la beauté du cadre, le style de l'hébergement et les propriétaires. Deux chambres et un chalet - qu'on loue - ornés de bois local récupéré ou planté sur place et retravaillé avec beaucoup de goût et de créativité. La paix et la détente, incarnée par Cécile et Eric, un couple de belges aux 3 enfants et au parcours un peu fou comme il faut. Apprentis voileux, botanistes, paysagistes, cultivateurs, menuisiers, charpentiers, cuisiniers... des artistes en somme. Experts en accueil, humour et pragmatisme.

Entre autres explorations, observations de colibris et farniente dans ce petit paradis vert, on randonne sur le sentier qui part du chalet, monte sur la crête dominant la finca et s'enfonce dans la forêt primaire. Entourés d'une belle et dense végétation, on entend inévitablement quelques singes hurleurs après avoir croisé un magnifique fourmilier, fait nettement plus rare. La rando est vraiment chouette et offre quelques jolies vues sur les volcans. On se rafraîchit aux cours d'eau en remerciant l'ombre des arbres et la beauté de la nature qui nous entoure. Au sortir de la boucle, la vue est dégagée sur les plaines du nord et on peut apercevoir le lac Cocibolca au Nicaragua. "On a la chance" comme dirait Stef. En y regardant de plus près, depuis notre premier voyage ensemble au Brésil, en passant par la Patagonie ou le Nicaragua, "on a toujours la chance mon amour". Elle a pas tort. De retour dans l'après-midi, on rejoint nos pénates et la piscine avec un plaisir non feint, pour se dégourdir les jambes et se prélasser un peu, avant un petit repas improvisé avec nos hôtes et une de leurs filles. Un super moment.


























































































Retour au chalet. La classe rustique.




























































Serial Kakao.

































 


















































Et pour finir on tombe nez-à-nez sur un paresseux hyperactif.























Tout ça en 20 minutes.




2ème étape : golfe de Papagayo sur la côte Pacifique, entre playa Penca et playa Cabuyal, à 2 heures de route environ.

































































































































3ème étape : Tierra Madre, à la frontière du Nicaragua.


On file à l'extrême nord du Costa Rica, dans les terres reculées et difficiles d'accès du Guanacaste, à 4 kilomètres de la frontière du Nicaragua. Rendre visite à de jeunes belges incroyables et encore plus fous que la moyenne, qui y ont construit un réel petit "eco-lodge" - pas cette appellation commerciale à la mode que certains s'auto-attribuent dès qu'ils pètent un peu moins fort que les autres. Trois bungalows en bois, écologiques jusqu'au bout des ongles et du raisonnement, et une cuisine nécessairement créative et "maison" vu l'isolement et l'éloignement de tout commerce. Bluffant. Je pèse mes mots. Et donc plus très lourd.

Résolument une expérience et des rencontres marquantes, au goût d'aventure, dans un cadre magnifique.

Comme en plus les mecs sont sympas intéressants humbles détendus et amateurs de bières, belges en fait, ça donne lieu à des soirées prolongées sous la tonnelle. A part ça Madame La Marquise, rien de nouveau c'est la routine : on randonne au milieu de la forêt, des rivières et des singes, avec des vues et des couchers de soleil pas dégueus. La routine des vacances dont on ne se lasse pas.





































































Notre logement.
















Et nos voisins de gauche.

























 






Tout compte fait la deuxième semaine ira dans un article à part, à venir, même si elle fut moins dense et davantage buissonnière, fatigue oblige. On n'a plus 20 ans. Sauf peut-être mon père.





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