D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

mardi 6 août 2013

Tupiza - Bolivie, Région Potosi, Juin 2013.


20 heures. Enfin ça sent bon le départ. J'ai réglé les derniers détails liés au travail, on boucle le sac qu'on bourre de vêtements chauds et on file au terminal de bus. Après une dizaine de jours passés à La Paz et aux alentours avec Maman, qui a tout de même dû s'acclimater à 4000m d'altitude dès son arrivée, nous voici en partance. Finis les p'tites soirées au coin du feu, entre 2 saucissons, un morceau de Beaufort et un verre de Lagavulin, puis 2 puis 3 ; les p'tits restaus de Sopocachi et les courtes excursions dans les environs. Fini le confort ronronnant de l'appartement : c'est parti pour 16 heures de bus jusqu'à Tupiza, au sud du pays, non loin de la frontière argentine.

Après 10 heures de froid durant lesquelles on ne dormira pas, ou très peu très mal, on débarque aux aurores à Potosi, la ville la plus haute de Bolivie (4100m). Un immense congel' naturel. Maman a de jolies bagues en forme de glaçon au bout des doigts. Stylées. Et moi des congères au bout du nez et même au fond du caleçon. J'essaie les toilettes mais ne la trouve pas, alors on se rabat sur la chaleur d'un thé. Puis 2 puis 3. Merde y'a pas de chiottes dans le bus pour Tupiza. Le premier est en panne, le second en retard : nous voilà dans le bain. Bolivien. Enfin le bus met les gaz et décolle, un peu à la manière d'un avion, moteur vrombissant - la vitesse en moins, et les rayons du soleil derrière la vitre nous réchauffent comme les câlins d'une sirène. Comme à Potosi y'a pas de sirènes, seulement des mamitas d'un mètre 80 (entendez un mètre de haut sur 80 cm de large), type suédoises Aymara, l'imagination fait recette. Après ce défilé de mode et de mannequins, maintenant ce sont les décors arides qui défilent sous nos yeux. Qui se ferment enfin. Se réouvrent quelques heures plus tard, lorsque notre Boeing s'arrête dans un patelin. Un genre de Triffouilly-les-Oies local, où l'on prend une pause et surtout un bain. Décidément on n'aura jamais été aussi propre. Nettement plus que les toilettes du boui-boui. Bain de soleil. Quel bonheur cette station balnéaire au bord de la route, avec des transats en forme de parpaings pour poser nos fessiers. Ceci dit dans la vie, le bonheur demeure une sensation toujours très éphémère et ça va bien 5 minutes : on n'est pas fâché de reprendre notre chemin et à l'arrivée, une bonne douche. Le bain ça va bien, toujours 5 minutes.




A Tupiza.
























Randonnée au départ de Tupiza.













































 














































Remerciements aux sponsors :










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