D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

mercredi 25 avril 2018

Puerto Natales, Punta Arenas et la "route de la fin du monde" - Chili, Región de Magallanes y de la Antártica chilena, Patagonie sud, mars 2018


Puerto Natales et Punta Arenas en 1 seul article car sans grand intérêt. On va dans le sud de la Patagonie pour sa nature sauvage, pas pour ses villes. Leur particularité réside davantage dans leur localisation et leur isolement du reste du pays. 

Une seule route les traversent : la ruta del fin del mundo (ruta 9), la "route de la fin du monde". Joli nom pour un tronçon d'asphalte égaré dans le réseau routier chilien. Une voie sans issue, des 2 côtés : au nord le parc Torres del Paine, au sud Puerto del hambre, "le port de la faim". Avec un nom pareil, imaginez l'Histoire. Ça fait rêver. Bref, pour sortir d'ici, par voie terrestre il faut dans tous les cas passer en Argentine. Sinon prendre le bateau et rejoindre Puerto Montt en 4 jours, ou désormais l'avion qui relie Punta Arenas à Santiago en 3h30, ce qu'on fait.

Puerto Natales : coincée dans un golfe maritime, face à un dédale de fjords et d'eaux qui rejoignent tôt ou tard l'océan Pacifique par voie capillaire. 
Punta Arenas : au bord du détroit de Magellan, ce long passage naturel entre les océans Atlantique et Pacifique, au bout du continent : en face c'est la Grande Île de Terre de feu. Puis l'Antarctique.

Puerto Natales, ville de passage obligatoire avant le parc national Torres del Paine. Rien de particulier hormis quelques jolis ciels, le nom du canard local - "le Pingouin" évidemment, et des vents qui nous assomment, nous saoulent et nous épuisent. Planter la tente s'y avère mémorable. La déplanter aussi d'ailleurs (voir Parc national Torres del Paine J1).

A Punta Arenas plus question de camper nom d'un pingouin (les chiens ont disparu, morts de froid). Fini les conneries, dehors les romanos! Ou plutôt dedans, fini d'faire les gitans. Les vents sont sensiblement les mêmes et la température baisse encore. Et du camping à l'arrache, on en a ras la casquette qui s'envole, plein le dos fourbu et ras le cul, gelé. On loue donc une petite cabaña sur Airbnb. Entre le chauffage central, le lit douillé et des hôtes adorables, on y fait le plein de chaleur pendant 2 jours, avant de prendre notre vol. Le plein de crudités, de viande et de sommeil aussi, béatement satisfaits d'écouter de l'intérieur, en tee-shirt, le râle sourd des rafales qui violentent les arbres, toitures et pylônes électriques derrière la fenêtre. 



Puerto Natales.

























































Punta Arenas.































  



































Sur la "route de la fin du monde".






























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