D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

jeudi 15 décembre 2011

Désert de Tatacoa - Colombie, Région Huila, Décembre 2011


"Dur" retour à la capitale après Cali et sa région. Bogotá en ce début de mois de décembre : pluie, froid, jungle urbaine et embouteillages à cause des travaux partout. Mais je veux revoir Ben' avant de quitter le pays, en plus de lui rendre un bouquin et récupérer mon hamac. J'en profite aussi pour rendre visite à Rafael et Angela, un couple de Colombiens rencontrés sur la côte caraïbe il y a... 4 mois déjà (Angela est la fille d'Ofelia, la vieille dame chez qui j'ai passé plus de deux semaines à Taganga). Mais au bout de quelques jours il me tarde déjà de reprendre la route vers des contrées plus paisibles et plus belles. Plus chaudes et plus ensoleillées aussi. Il reste deux endroits que je veux absolument voir - il y en aurait d'autres bien sûr : le désert de Tatacoa et la région de San Agustin. Dans le sud du pays, à l'est de Cali et Popayan. Il se trouve que les parents de Benjamin, arrivés depuis peu à Bogotá, ont aussi prévu d'aller dans cette direction. Le courant passe bien avec eux. Marie-Claude et Jean-François sont relax, enthousiastes et curieux. Supers en un mot. Donc pourquoi pas faire un bout de chemin ensemble? Je crois que ça arrange tout le monde. Eux font leurs premiers pas en Colombie et parlent peu espagnol. Moi ça me fait plaisir d'avoir de la - bonne - compagnie. Ben' a du boulot et ne peut donc pas s'absenter de Bogotá pour le moment. Il nous rejoindra 2 jours plus tard pour aller à San Agustin.

Deux nuits passées à l'entrée du désert de Tatacoa, recouvert de verdure après les fortes pluies du mois dernier. On randonnera pas loin de 6 heures dans ces grands espaces au "silence assourdissant". Terres rouges puis grises, cactus géants, zébus. En prime un bain sublime pris dans un décor de western. Nous sommes absolument seuls en arrivant à la piscine et en profitons pour nous baigner nus avec Jean-François. Après avoir bien brûlé et transpiré, c'est "rrrrrrrrico" comme jamais.

Belle étape. Belle rencontre.












































































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