D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

dimanche 25 mars 2018

Valdivia et alentours - Chili, Región de los Ríos, février 2018


Les sacs sont bouclés c'est r'parti! Enfin. Direction le sud du Chili, Valdivia et la région de los Ríos (des rivières). Pour commencer. Premier arrêt-visite et point de départ d'un périple en plusieurs étapes, chaque fois plus au sud, qui devrait nous amener en Patagonie et jusqu'au bout du continent si tout va bien. 








En attendant, de La Paz en Bolivie jusqu'à Arica à l'extrême nord du Chili (10 heures de bus environ), on traverse la cordillère occidentale où on passe la frontière, avant de descendre vers l'océan pacifique et s'enfoncer dans le désert côtier. Après quelques heures d'attente à Arica, on enchaine avec le plus gros morceau : Arica - Santiago, 32 heures de bus dont 2 nuits passées dedans. On est jeuuuuuunes!!! Enfin surtout moi. La longue traversée du désert, plein sud. Aridité, sécheresse, aridité, sécheresse et aridiresse à l'infini. Vite fait de derrière les vitres, ça donne des décors comme ça :












































On arrive à Santiago un peu démolis et, on s'en doutait, il n'y a pas de bus pour Valdivia avant le soir. Du coup on met les gros sacs en consigne avant de partir à la recherche d'un café et de quelquechose à manger. Il est urgent de trouver un endroit paisible où recharger les batteries, avant de tracer en ville sous une cagne toute urbaine. On crapahute jusqu'au Cerro Santa Lucia, dont on apprécie l'ombre, la vue et le calme relatif, avant de retrouver un vieil ami chilien rencontré à Montpellier il y a 17 ans et pas revu depuis. Improbable.
A la tombée du jour, retour à la gare routière pour une 3ème nuit de bus consécutive. On arrive à Valdivia le lendemain à l'aube, 3 jours exactement après être partis de La Paz. 3 jours 3 nuits, 53 heures de bus environ et quelques 3000 kilomètres d'aridité plus tard, on retrouve ça à la pointe de Curiñanco :














































Une explosion de végétation et d'eau.










































On retrouve aussi nos amis chiliens, Marcelo et Carolina, rencontrés il y a un an en amazonie bolivienne (voir article de mars 2017). Et avec eux une compagnie joyeuse et le confort d'une douche chaude et d'un lit, dans la maison des parents de Caro à Valdivia. Salvateur après un voyage pareil.












Pour ces retrouvailles improbables, ils nous font un accueil magnifique et découvrir leur région, magnifique. Ses paysages de forêts, lacs, rivières et côte sauvage, mais aussi ses saveurs. Car ce sont de bons vivants. Car on mange bien dans le sud du Chili. On commence par le "festival costumbrista" de Niebla, un village voisin proche de la côte, où on entame notre cure de fruits de mer et poissons frais: soupe marinière, empanadas de crabes et crevettes, bouillabaisse locale et merlu à la plancha. Le tout arrosé d'une bière "stout" du coin, qui m'emmène direct en Irlande. 
















Alors évidemment, après tout ça on fait les beaux. 












Et le marché au poisson de Valdivia dès le lendemain matin, pour un barbecue de congre et de reinette. Une tuerie.
On finit dans un pub le soir pour goûter quelques bières artisanales locales, super bonnes, et se maintenir en vie après le massacre de midi.































Le quai de Valdivia et ses loups de mer pour finir sous le soleil.























De quoi être heureux...








même en noir et blanc.









La plupart des photos de cet article ont été prises par Stef. Dans le bus, les scènes de vie quotidienne, les potes, celles où l'on apparaît. En gros, à part les photos de paysages j'en ai pas foutu lourd. Merci à elle de sortir l'appareil dans les moments où j'ai la braguette coincée, pour les souvenirs de ces instants et quelques très beaux clichés. Dont je vais user sans scrupule ni droits d'auteurs dans les articles qui suivent. 





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