D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

samedi 21 avril 2012

La Paz - Bolivie, Région La Paz, Avril 2012


Ma nouvelle ville. Toujours plus haut. 

Commencé il y a bientôt 4 ans à Arequipa à 2400 mètres, puis Cusco à 3400, et maintenant La Paz à 4000 pour l'Alto (3600-3700 pour Sopocachi, mon quartier). Je doute à présent de pouvoir à l'avenir m'approcher davantage des cieux, puisque La Paz est la capitale la plus haute du monde. Le Népal? Balivernes : Katmandu n'atteint même pas les 1400 mètres. Ou alors il faudrait s'exiler dans un village de campagne pour cultiver la patate, la quinoa ou je n'sais quoi, et dans tous les cas l'art de vivre en autarcie : n'y comptez pas.

Tous les jours depuis mon arrivée cette capitale me surprend, sans jugement positif ou négatif pour le moment. Juste un constat de mes yeux encore ignorants. Hors du commun tout simplement : l'unique capitale du monde à grosse majorité indienne. A ma connaissance. Avec des mamitas Aymara partout, jusque dans les quartiers riches et près de l'ambassade de France, à l'intérieur de laquelle ça pue la suffisance pédante à plein nez, un peu comme certaines mamitas dont l'hygiène laisse à désirer et qui me semblent peu désirables. Bref, du contraste en veux-tu en voilà. Pour la peine j'y ai largué une grosse caisse, à l'ambassade comme chez les mamitas, et ne m'y suis même pas enregistré. Ni à l'ambassade ni chez les mamitas.

Sa morphologie aussi est surprenante. Celle de La Paz comme celle des mamitas d'ailleurs, celle de l'ambassade de France ne présentant aucun intérêt. Les deux font peur à voir. La Paz, plus haute capitale du monde, s'étend de 4000 à 3200 mètres, construite sur les pentes abruptes d'un canyon naturel avec en fond d'écran l'Illimani, sommet le plus haut de la cordillère royale bolivienne (6462 mètres). Pour info, la morphologie des mamitas s'étend sur un mètre carré, voire cube si on a la 3D, et m'effraie davantage encore que celle de la ville.

La Paz me surprend enfin de part le "joyeux bordel" de ses administrations. Ou la triste réalité selon le point de vue. Fait compensé par la gentillesse de certaines personnes rencontrées au cours de queues interminables, dans des lieux officiels dépourvus de tout confort. On m'a souvent aiguillé, souri, même regardé dans le fond des yeux pour me souhaiter la bienvenue plusieurs fois au cours de cette dernière journée, passée à faire des papiers et chercher les listes des innombrables documents à fournir pour demander la résidence. Jusqu'à être invité à fumer ma cigarette à l'intérieur du bureau de l'avocat, qui m'attestait toutes mes attestations attestant ma bonne foi et mon emploi attesté. Pour la peine et surtout mon plaisir, je lui ai payé une clope à la fin des débats voire des hostilités (dans un moment d'impatience - il tapait à un doigt en laissant des fautes, je lui ai proposé d'écrire le courrier à sa place). Mais dehors la cigarette s'il vous plait Monsieur l'Avocat, par respect pour les non-fumeurs. Si seulement cela pouvait être réciproque, en France où bientôt nous serons traités comme des pestiférés. En costard et cravate bien serrés l'avocat, mais plus relax que moi le bonhomme. Faut dire que lui connait bien son pays. Il a dû apprendre depuis tout petit bien qu'il le soit encore, à être zen ou j'm'en foutiste. Encore une fois selon le point de vue.

La Bolivie : tout un roman. Encore un prétexte pour moi d'en faire une tartine. Faut dire qu'il y a de quoi, du "lourd" devant moi. Je m'adapterai, n'ai pas le choix, et c'est pourquoi je suis là.

La Paz mon Amour... et si tu ne l'es pas encore, il faudra le devenir, de force ou de gré. Or ce sera de gré car la force n'est pas mon fort. Donc si amour réciproque il n'y a pas dans quelques mois, je troquerai la force pour une démission, ce qui n'est pas le but loin de là. Alors La Paz mon Amour... il faut qu'on s'aime à l'amiable. Sacrée ville, sacré pays. Et comme l'Hexagone : tu m'auras pas.



La Paz en photos, de haut en bas.


L'Illimani (6462 mètres), vu d'avion.



A l'Alto (4000 mètres)


L'Illimani vu de l'aéroport





Les mamitas font quand même de sacrées ombres...

... même qu'elles ne rentrent pas dans le cadre.

Le Huayna Potosi (6088 mètres), autre sommet de la cordillère royale.







Transport en commun



En descendant vers le centre et Sopocachi










Si c'est la crise en France, EDF a du boulot ici.






De Sopocachi





































En descendant vers la vallée de la lune








La vallée de la lune, juste à la sortie sud de La Paz (3200 mètres)







 





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