D'autant que la crête ne fait pas le moine ni l'habit le punk et qu'il y a bien trop à vivre là maintenant. Alors tous à vos ordis, faites péter les décibelles visuelles. Le voyage c'est comme le rock : c'est tout à fond!

Ici Pérou, à vous Paris!!!



N.B. : en cliquant sur la première photo d'un article, la série s'affiche en grand à l'écran.

dimanche 20 septembre 2020

Esterillos et environs - Costa Rica, côte pacifique centrale, juillet 2020


Dernière virée puisqu’on l’est

Dernière tournée 

Pour la route

On sonne la cloche

Et le bar ferme ses portes

Sur la route

Une dernière fois pour toutes.


Derniers souvenirs du Costa Rica et de cette exaltante tranche de vie de 12-15 ans en Amérique Latine, du grand lac Colcibolca au Nicaragua à Punta Arenas à l’extrême sud du Chili, le long du détroit de Magellan face à la Terre de Feu. En passant par le Costa, le Panama, la Colombie jolie-jolie, l’Equateur, le Pérou fou-fou et la Bolivie en furie, l’Argentine et le Brésil. Quelques jours, quelques semaines, quelques mois ou bien des années, car le temps est le seul réel ami du voyageur avec le pain-banane et le PQ. Le Costa Rica comme un énième chez soi. Sauf qu'il n'y a pas de chez soi, seulement des pieds-à-terre. No tenemos pertenencias sino equipaje, chantait Jorge Drexler.

Dernière série de 5 étapes avec 2 invités de choix : Felucho, le chien d'une voisine qui nous a adopté au premier jour de notre installation il y a 2 ans, qu'on embarque pour 5 jours à la mer ; puis Julie, stagiaire confinée peu après son arrivée dans le pays et titulaire confirmée de la bonne compagnie, les 2 semaines qui suivent. 

Les dernières heures de Radiobidule. L’heure de l’approche à mort, chantaient Les Tétines Noires. Hahah. Les 10 ans c’est pour bientôt mais surtout pour jamais. J’aime ni les chiffres ronds ni les fêtes d’anniversaire et comme un bon groupe de rock, il faut savoir mourir jeune. Avant 10 ans si possible. Avant de faire de la pop. S'il n'est pas déjà trop tard.

A l’origine Radiopikpik devait durer une année. 2011, sabbatique, en voyage, seul. Juste le temps et une manière un peu différente de donner des nouvelles à la famille et quelques potes potentiellement intéressés par ces vagabondages. Même vaguement. D'un œil, de loin, ça m'allait bien.

A l’origine, me taire et balancer en vrac des photos sur fond noir. Sobrement, en silence. En 2011 vu l’aventure, assez rapidement j’ai craqué. J’aime bien craquer. Commencé à parler seul et blablater manuscritement. Alors pour la fin de Radiomachin et boucler la boucle, je vais revenir à la source : la boucler.



Au pied de notre arbre, nous vivions pas mal.









































































































































































































































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