Résurrection. “De profondis”. Retour
dare-dare et en deux-deux, Radio Pik-Pik redécolle, dans un coucou éclair. Vol
au d’ssus d’un nid de.
Moustiques.
Radio Coucou pour un Pik-Pik
éclair, on n’est à peine de retour qu’on s’en sort déjà pas.
Bonjour et donc bonsoir.
Bonjour et donc bonsoir.
Finalement on s'en sort bien.
Petite virée entre amis : un
péruvien, une colombienne, un français et un belge. Ça promet d’être drôle. Dans
la región d’Arequipa.
Traversée du désert, à base de
lignes droites interminables au milieu du néant végétal. Et du tout mineral. Interminables
lignes jaunes au milieu du macadam. A l’américaine. Puis la descente, courbes
en épingle, dans les derniers reliefs andins. A la péruvienne. Jusqu’à l’océan
pacifique où on se trouve un petit hôtel en face de la mer. De la chambre on
entend le ressac, fenêtre ouverte on sent les embruns. De l’iode plein les
poumons. C’est bon.
Du poisson des fruits de mer,
plein la panse. Accompagnés de bière fraîche, toujours plein la panse. C’est
tout bon.
Un bain vigoureux et conquérant,
un beach-volley un peu moins, et quelques chapitres de mon polar plus tard,
restau en terrasse dans le village de Camana. On en profite pour une Parihuela magnifique
(soupe de la mer avec poissons, crabe et coquillages). Mon jean se souvient
encore des tâches couleur rouille. Splash. Et moi du goût de la soupe. Slurp.
Je vous épargne les prouts. Mieux vaut écouter la mer et se
servir du vent, pour diluer les gaz. De ville. Ça me rappelle les virées
nocturnes sur la plage de Siouville, avec un pétard et des amis quand j’avais
18 ans. Comme y’a pas de pétard et qu’jai plus 18 ans, je me rabats sur une
bière et les amis. De nuit face aux vagues. Sans nostalgie pour autant.
Le lendemain, c’est réveil au
grès du vent. Je ne trouve pas de café pour accompagner mon bouquin, à cette
heure matinale, et me rabats sur un coca pour lire à la fraîche en face du
ressac. Le temps que chacun émerge de ses brumes.
On file prendre un petit
déjeuner, puis la route, pour découvrir une piste sensée nous amener de l’océan
jusqu’à la vallée de Majes. Deux heures pour une soixantaine de kilomètres,
dont la deuxième partie sur une piste de terre où la poussière se mange comme
se respire. Rizières verdoyantes à notre gauche, pentes abruptes et
désertiques à droite, rivière tourbée où vous voulez.
Retour sur l’asphalte et arrivée à l’entrée de la vallée de Majes, où l’on attaque par la visite d’une bodega de Pisco (eau-de-vie de raisin). Ventre vide. La dégustation fait effet, les moustiques carton plein sur mes jambes dénudées. Mais on n’est pas déçu du voyage. Et surpris de la qualité du liquide, on r'part pas les mains vides. Mais les poches pleines. Comme on n’est ni plein ni des poches, à vin, on reprend la route mais il est quand même temps d’aller manger un bout.
Retour sur l’asphalte et arrivée à l’entrée de la vallée de Majes, où l’on attaque par la visite d’une bodega de Pisco (eau-de-vie de raisin). Ventre vide. La dégustation fait effet, les moustiques carton plein sur mes jambes dénudées. Mais on n’est pas déçu du voyage. Et surpris de la qualité du liquide, on r'part pas les mains vides. Mais les poches pleines. Comme on n’est ni plein ni des poches, à vin, on reprend la route mais il est quand même temps d’aller manger un bout.
A l’hacienda au jardín
magnifique, on se restaure et réhydrate, avant une petite marche à travers
champs, jusqu’aux piscines que la commune a aménagées en canalisant des sources
d’eaux naturelles. Tombée de la nuit avec une bière fraîche en terrasse, bercés
par la tièdeur ambiante et le bruit des bestioles. Ressac animal cette fois-ci.
On s’endort avec les insectes, se réveille
avec les oiseaux. Ça sonne cui-cui ça fait cul-cul, mais c’est bon comme
jamais. Comme un petit déjeuner à la campagne sans se presser. Alors je
reprends mon bouquin, seul, pendant que les autres vacquent à leurs occupations,
avant de filer ensemble pour un bain aux piscines, et prendre le chemin
du retour. A Arequipa.
Fin de week-end fin des
vacances. Un dernier dîner du tonnerre, de Brest et d’Eva, notre fine cuisinière.
Magret de canard, pommes caramélisées, patates andines aïl et persil.
Jusqu’aux bras de Morphée. Notre Proust y tuée.
Le lendemain le coucou,
pour un vol au dessus des Andes, jusqu’à mon nid. Chez les fous. Logé à 4000
mètres et quelques lieux sous les mers. Pour y trouver la paix, ou plutôt La Paz,
qui ne porte pas si bien son nom. Mais c’est mon nid mon cocon.
Merci à François, Eva et José pour
l’agréable compagnie, leur discrétion naturelle, leurs connaissances
partagées.
Radio Pik-Pik peut désormais
retourner dans sa tombe, sans se retourner et c’est déjà pas si mal.
Au moins jusqu’à la prochaine fois.
Charles Atan
salut pic un ptit coucou de normandie merci de nous faire partager ces superbe paysages et vas y doucement sur le breuvage du pays ça peut etre traitre des fois gros bisous a+
RépondreSupprimer