Vol pour Iguazú. Atterrissage en forme d'amerissage : encore 5 ou 10º de plus qu'à Buenos Aires et 95% d'humidité. Chaleur monstrueuse à cette période. Je dégouline et me noie dans ma sueur. Voudrais nager mais là quand même c'est un peu dangereux. Alors je rame dans la chaleur. Stef s'en sort mieux et glande sur le ponton, en s'marrant en m'voyant. Transpirer au moindre mouvement. Mais ça vaut le coup d'en suer et c'est finalement un bon troc. Toute cette flotte qui se déverse sous nos yeux, des tonnes et des tonnes d'eau qui se fracasse chaque seconde, ça vaut bien quelques litres de notre propre corps. A cette époque le débit est tellement fort qu'on ne distingue même pas le bas des chutes, qui dégueulent de l'écume jusqu'au dessus de nos têtes. Le bruit est monstrueux.
On y passe 4-5 jours histoire de le faire à fond et donc lentement, entre l'arrivée, 1 journée complète à marcher dans le parc argentin, une autre à profiter de l'ambiance amazonienne de notre camping paisible et luxuriant (trad. : lire sous les arbres, observer les bébêtes, boire des bières fraîches...), avant de traverser la frontière et parcourir le parc brésilien, en face. Une dernière en forme de pause à l'hôtel et d'organisation de notre départ. Pour la côte, la mer la vraie.
Et celle-là est pour toi Mat'. Sais pas, en la voyant j'ai pensé à toi, mon lover préféré.
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